N° PA00092877 - Château de Mercoeur
Mis à jour le 16-05-2023
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
Recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une personne privée
Siècle :
13e siècle ; 18e siècle
Date :
1979/10/03 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Donjon et tourelle d'escalier nord y compris la peinture murale de la voûte au rez-de-chaussée du donjon ; façades et toitures du chateau et du bâtiment du 18S ; les deux cheminées interieures du chateau (cad. AI 109, 110) : inscription par arrêté du 3 octobre 1979
Historique :
Structure d'ensemble médiévale, avec reprise à la Renaissance et au 18e siècle. Au 13e siècle, la famille Mercoeur se choisit un site élevé pour bâtir une forteresse. Le donjon fut construit de façon à donner vue sur les deux châteaux de Saint-Privat et de Saint-Didier d'Allier. Pendant la guerre de Cent ans, la forteresse brûle, sans doute du fait des Routiers. A partir de 1764, le nouveau propriétaire entreprend une nouvelle construction dont les travaux sont interrompus par la Révolution. Le château n'est plus habité depuis 1914. £Le château occupe une position à flanc de mont, apparemment exposée aux attaques venant du sommet. Cela pourrait s'expliquer par le rôle de relais optique plus que de défense joué originellement par le donjon et par la précocité de son implantation. Le corps de logis rectangulaire est flanqué du donjon rond et d'une tour plus petite. Il est desservi par une troisième tour intérieure à escalier en vis. L'édifice est entouré d'une enceinte quadrangulaire, sans doute réemployée pour la construction des fermes du hameau. Le corps de logis comportait un retour en équerre au nord-est, construit en deux temps, dont une souche de cheminée et un rez-de-chaussée voûté en berceau sont les seuls vestiges. La demeure noble du 18e siècle, n'a été réalisée que pour moitié.£A l'intérieur, le premier niveau du donjon possède une voûte peinte en trois compartiments, avec feuillage, pots à fleurs... qui pourrait remonter au 17e siècle. Dans le corps de logis, écroulé vers 1960, subsistent deux grandes cheminées à moulurations gothiques.